Sous l’œil minutieux de Romaric André, reconnu pour son label seconde/seconde/, RAYMOND WEIL signe une réinterprétation audacieuse de la Toccata Heritage, nouvelle ‘dress watch’. Une édition limitée sur-mesure, où le savoir-faire horloger suisse rencontre avec malice l’audace du style.
Clin d’œil direct à “Jacques a dit”, c’est Raymond qui revisite les codes de l’élégance et redonne un souffle contemporain à un classique du vestiaire masculin.
Un mois après le lancement du compte à rebours des six mois précédant son cinquantième anniversaire, RAYMOND WEIL invite Romaric André, designer à l’origine du label seconde/seconde/, à revisiter sa dernière création: la dress watch Toccata Heritage. Sous la forme d’un jeu raffiné, un “Raymond a dit” horloger, le designer français s’amuse des règles, les détourne avec légèreté, et redonne un souffle contemporain à un classique du vestiaire masculin.
Il y a quarante ans, Monsieur Raymond Weil lançait cette forme ni ovale, ni rectangulaire, un équilibre rare, immédiatement reconnaissable, devenu résolument vintage. Sous l’impulsion d’Elie Bernheim, petit-fils du fondateur et actuel PDG de la marque horlogère genevoise et indépendante, cette ligne Toccata se modernise, tout en préservant le respect du savoir-faire original.
Née de la musique, sublimée par le temps, chez RAYMOND WEIL, la musique est plus qu’une source d’inspiration: c’est son ADN. Des Beatles à Bob Marley, en passant par AC/DC, la maison a toujours su marier rythme et précision, mélodie et mécanique. “Toccata” du verbe italien toccare, « toucher », incarne à la fois la virtuosité technique et l’expression émotionnelle : une œuvre qu’on exécute avec la main… et le cœur.
« Sobriété et élégance sont les codes des dress watches. Ici, seconde/seconde/ les bouscule avec force et humour, donnant à ce classique une personnalité décalée qui, au sens propre comme au sens figuré, incarne pleinement ce que représente une montre habillée. Un petit pas de côté audacieux, cette collaboration nous séduit profondément et nous donne le sourire.»
Elie Bernheim, PDG de RAYMOND WEIL
La Toccata Heritage x seconde/seconde/, en édition limitée, est un manifeste d’élégance et d’humour. Comment porter la manche d’une chemise pour révéler au mieux la montre ? Comme dans un jeu de “Jacques a dit”, où chaque geste n’a de sens que s’il est précédé du mot magique, “Raymond a dit” devient ici une invitation à suivre, ou à détourner, les règles du bon goût.
À travers ce clin d’œil ludique, RAYMOND WEIL s’amuse à redéfinir les gestes et les codes qui dictent comment porter une dress watch.
« Les dress-codes, les règles d’élégance, sont des conventions qui gagnent à être connues et respectées, mais aussi, avec lesquelles on ne doit jamais oublier de jouer. Il me fallait donc un concentré de cette élégance classique, une pure ‘dress-watch’ comme La Toccata, pour point de départ. Sorte de matière première indispensable pour mener à bien mon projet visant à taquiner le ‘respect de l'étiquette’.»
Romaric André, Fondateur et designer de seconde/seconde/
Cette référence 2280 en édition limitée, joue sur une dualité subtile : celle des deux visages de l’élégance et de la rigueur. Son boîtier en acier inoxydable abrite un cadran gris anthracite caractérisé de deux designs distincts. La partie gauche, plus fantomatique, dissimule certains détails pour mieux refléter le concept : qui porter sa chemise au minimum à mi-cadran. La finition opalin anthracite mate et les décalques transparentes brillantes de ses index, conservent néanmoins une parfaite lisibilité. Situé à 9h00, le texte jaune Pantone 7402C affirme les règles du jeu, ou plutôt le code: “Dress shirt cuff should cover at least half of the watch.” Autrement dit : Raymond a dit qu’une montre habillée ne se montre qu’à moitié. Sous cette directive taquine, d’autres repères apparaissent, eux décalqués sur la glace saphir : biz casual, semi-formal, formal, une échelle ironique de bienséance.
La partie droite, lumineuse, révèle des reflets soleillés antracite subtils et des appliques polies de la minuterie. Petit twist typographique, le swiss-made à 3h est orienté verticalement, comme chaque texte visible sur le cadran.
Et au dos de cette création ? Une leçon d’étiquette. Avec un fond quasi entièrement fermé, est gravée la touche finale de Romaric André : “Never wind your watch while wearing it. Take it off first, then wind it in a dramatic fashion (ideally in the middle of a conversation).” Ou, selon Raymond : ”Ne jamais remontrer votre montre en la portant. Enlevez-la d’abord, puis remontez-la de manière théâtrale (idéalement au milieu d’une conversation)”. Derrière le seul rouage visible, la roue de colonne baignée de reflets soleillés, et d’une vis bleuie sous sa glace saphir, est un hommage discret au geste artisanal que les amateurs chérissent tant, si ce n’est de remonter leur montre.
Sous cette allure fine et pleine d’esprit, cette référence 2280 embarque un mouvement mécanique à remontage manuel, logé dans un boîtier ovale plat de 37,7 × 32.5 mm pour une épaisseur de 6,95 mm, une configuration qui évoque l’âge d’or de l’horlogerie suisse. Les aiguilles dauphine dessinées, et équilibrées par un contrepoids, renforcent l’harmonie entre technique et esthétique. Les cornes raccourcies et polies, la couronne modernisée et le bracelet en cuir de veau complètent la silhouette avec une fluidité nouvelle. Un ensemble cohérent, subtil et parfaitement proportionné.
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